Archives communales
Estavannes
Titre

 

 

Archives communales  (divers)

 

Procès-verbaux des assemblées paroissiales  de 1891 à 1922
25 pages d’un cahier d’école.
La plupart des comptes-rendus sont rédigés ainsi :

Du 3 janvier 1891. Présidence de Mr Léon Jaquet. On a nommé François Caille feu Jean, comme gouverneur d’Eglise et Joseph Jaquet feu Alexandre, pour porter le petit dais les 3ème dimanche.

Du 13 septembre 1891. Constant Jaquet, avec 13 voix sur 23 est élu conseiller paroissial en remplacement de Placide Pharisa (1827) fils de Jean Nicolas, démissionnaire.

Du 5 janvier 1896. Discussion sur un projet de bâtisse d’une nouvelle cure ou la réparation de l’ancienne. On décide à l’unanimité (par 38 voix) d’en bâtir une neuve celà dans la considération que le coût de la réparation est à peu près égal au coût de la neuve vu qu’on est obligé de tout raser et de plus pour ne pas déloger l’ancien curé Jordan.

Du 27 ocobre 1898. On a nommé Joseph Pharisa feu Claude pour gouverneur d’Eglise et pour porter le petit dais en 1899.

Du 24 mars 1901. Nommination d’Irénée Pharisa feu Jean Joseph Jovita comme 5ème membre du conseil de paroisse.

Du 28 février 1903. Mise en application de l’article 296 de la loi du 26 mai 1879 sur les communes et paroisses. Séparation des deux institutions. Etant donné que jusqu’ici la commune faisait face à toutes les dépenses de la paroisse, on estime ce montant à fr. 2300.- On demande à la commune la création d’un titre de 52’000.- avec intérêts 4,5 % payable par trimestre à partir du 1er janvier 1904. La commune continuera comme par le passé à prendre en charge la fourniture du bois nécessaire à l’entretien ou à la reconstruction des immeubles paroissiaux ainsi que l’affouage de la cure.  

Du 12 août 1904. L’orgue étant tout à fait dérangée on l’a fait examiner et on a constaté que le mécanisme est trop usé. Il a déjà été réparé plusieurs fois. C’est perdre son argent que de lui faire de nouvelles réparations. On reconnait bien le manque d’argent mais si on a plus d’orgue les chantres ne sont pas disposés à aller chanter et on trouve qu’on ne peut pas se dispenser d’en avoir un. On compte le payer par une vente de bois. En fin de séance, on décide d’en faire un neuf. Cette décision est acceptée à l’unanimité vu qu’aucune voix n’est contre.

Du 25 juin 1916. L’assemblée vote l’institution d’une messe matinale les dimanches et fêtes et celà toute l’année, en complément des trois messes fondées déjà existantes. Une demande écrite est adressée à l’évêque en signalant que la commune prendra une part des frais à sa charge en attendant la constitution d’un fond paroissial à cet effet. On lui demande d’indiquer quel serait le prix minimum à verser au curé et si l’on pourrait déduire le montant des 3 messes fondées.

Du 5 novembre 1918. Pour tenir compte du renchérissement de la vie, le conseil de paroisse accorde à Mr. le curé une augmentation annuelle de fr. 100.-

Du 12 mars 1920. Discussion sur l’agrandissement de l’église qui à l’heure actuelle se trouve grandement insuffisante pour permettre une assistance régulière aux offices divins.La commune prendrait en charge le 1/3 des frais du projet, y compris la réparation du toit côté nord. On présente le projet de Mr Broillet, architecte. Il comprend l’élargissement de l’église sur deux faces et donnerait un minimum de 100 places. Selon l’architecte, le coût est devisé à fr. 30’000.- matériaux rendus à pied d’oeuvre. Les travaux de préparation seraient faits en corvées. Joseph Caille demande la construction d’une voûte compacte au lieu d’un plafond droit. Vote au bulletin secret : 51. Ont voté “oui” : 43. Ont voté “non” : 4. Bulletins blancs ou nuls : 4.
La commission de bâtisse se compose du conseil communal, de Jean Pharisa feu Joseph, entrepreneur, de Joseph Caille feu Sylvère, de Joseph Jaquet feu Louis, d’Aloys Jaquet et de Placide Pharisa (1821), fils de Léon.

Budgets de la paroisse de 1898 à 1927
Un rouleau de 26 feuilles doubles, au format de 34 cm x 24 cm.
Ne contient que les chiffres des budgets.

Plan de la commune commissionné le 13.04.1872  par A. Bise commissaire.
Un rouleau de 20 feuilles au format de 73 cm x 48 cm

Folio N° 1 du cadaste

Art. 653, plan N° 79, village d’enbas, pré de 211 m2
Emilie Pharisa, ffeu Nicolas Jaquet, femme de Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 494, plan N° 90, village d’enbas, logement No 48 de 99 m2.
Hoirie de Claude Pharisa


Art. 642, plan N° 19, pré de 236 m2.
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 643, plan N° 22, logement, grange, etc de 361 m2.
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 644, plan N° 46, pré de 814 m2.
Joseph Pharisa, fils de  Jean Nicolas

Folio N° 2

Art. 662, plan N° 11, La Croix, N° 65 écurie et grange, 70 m2
Mariette Pharisa, femme de Placide

Art. 679, N° 38, village d’Enhaut, N° 13, grange, écurie, 117 m2
François Pharisa, fils de Pierre

Art. 665, N° 39, village d’Enhaut, No 10, logement, grange, écurie, place, 360 m2 Mariette Pharisa

Art. 666, N° 40, village d’Enhaut, pré, 801 m2
Mariette Pharisa, femme de Placide


Art. 680, N° 45, village d’Enhaut, No 16, logement, 162 m2
François Pharisa, feu Pierre

Art. 681, N° 46, village d’Enhaut, jardin, 169 m2
François Pharisa, feu Pierre

Art. 654, N° 65, Fin des Clioules, pré, 6561 m2 
Emilie Pharisa, feu Nicolas, femme de Joseph

Art. 667, N° 76, Fin des Clioules, pré, 2538 m2
Mariette Pharisa, femme de Placide

Art. 655, N° 96, Clos Rollier, pré, 2556 m2,
Emilie Pharisa, femme de Joseph

Folio N° 4

Art. 675, N° 14, La Gîte, pré, 20’682 m2 
Placide et Joseph Pharisa chacun 1/4  et les hoirs du colonel Charles Caille 1/2

Art. 668, N° 18, Les Gottes, pré, 1269 m2 
Mariette Pharisa, femme de Placide

Folio N° 6

Art. 676, N° 10, Le Clos, jardin, 175 m2
Pacide et Jacques Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 674, N° 16, Les Rontes, No 14 grange, écurie, 103 m2
Jos. et Placide Pharisa f. Jean Nicolas

Art. 645, N° 17, Les Rontes, pré, 8028 m2 
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 692, N° 27, Le Clos, pré, 1782 m2 
Les filles de feu Joseph Pharisa (?)

Art. 677, N° 28, Le Clos, No 39, logement, grange, écurie, 270 m2
Pacide et Jacques Pharisa


Art. 678, N° 29, Le Clos, pré, 6075 m2
Placide et Jacques Pharisa, feu Jean Nicolas

Art. 695, N° 30, Le Grand Clos, No 160, grange, écurie, 126 m2 
Emilie Pharisa, femme de Joseph 1/2 et Sylvère Caille 1/2

Art. 656, N° 31, Le Grand Clos, pré, 6408 m2,
Emilie Pharisa, femme de Joseph

Art. 683, N° 34, Le Fey, pré, 909 m2 
Placide Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 684 et 685, N° 54 et 55, Les Rontes, 2 prés, 16’110 m2 
Placide Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 646 et 647, N° 56 et 57, 2 prés, 6255 m2 
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 686, N° 58, Les Rontes, place, 108 m2 
Placide Pharisa, fils de Jean Nicolas

Folio N° 7

Art. 648, N° 4, La Fin, pré, 6606 m2
 
Joseph Pharisa, feu Jean Nicolas

Art. 669, N° 11, La Fin, pré, 2997 m2  
Mariette Pharisa, femme de Placide

Art. 697, N° 15, Le Gros Clos, pré, 612 m2,
Charles Pharisa (1848), feu Nicolas

Art. 649, N° 30, Praz Ferrand, pré, 1611 m2 
Jean Joseph Pharisa, fils de Nicolas

Art. 698, N° 32, Praz Ferrand, pré, 1395 m2 
Charles Pharisa (1848), feu Nicolas

Art. 673, N° 34, Praz Ferrand, pré, 821 m2,
Célidoine Pharisa( 1827), fille de Nicolas

Art. 699, N° 41, Le Gros Clos, No 61 log. + grange, écurie, 115 m2 
Charles Pharisa, feu Nicolas

Folio N° 8

Art. 687, N° 5, Dessous Les Clioules, pré, 1210 m2
Placide Pharisa, fils de Jean Nicolas


Art. 693, N° 26, Clos du Moulin, pré, 4887 m2 
Placide Pharisa  (les 4/10)

Folio N° 9

Art. 650, N° 17, Les Auges d’Enbas,   pré, 1638 m2 
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 657, N° 18, Les Auges Chevalley, pré, 4077 m2
Emilie Pharisa, femme de Joseph

Art. 700, N° 19, Les Auges Chevalley, pré, 3411 m2 
Charles Pharisa (1848), feu Nicolas

Art. 688, N° 26, Les Auges Chevalley, pré, 3348 m2 
Placide Pharisa, fils de Jean Nicolas

Art. 651, N° 30, Les Auges Chevalley, pré, 3690 m2 
Joseph Pharisa, fils de Jean Nicolas

Folio N° 10

Art. 658, N° 24, Les Rez, pré, 2934 m2 
Emilie Pharisa, femme de Joseph

Art. 652, N° 30, Les Rez, pré, 9756 m2 
Joseph Pharisa, fils deJean Nicolas

Art. 670, N° 46, Les Tollâz, No 104 grange, écurie, 106 m2 
Mariette Pharisa, femme de Placide

Art. 671, N° 47, Les Tollâz, pré, 220081 m2 
Mariette Pharisa, femme de Placide

Folio N° 11

Art. 659, N° 9, Le Truz, pré, 5202 m2 
Emilie Pharisa, femme de Joseph

Art. 682, N° 17, Praz Coquille, Les Errouvins, pré, 693 m2 
François Pharisa (1817 ?), feu Pierre

Folio N° 12

Art. 689, N° 2, Vers la Scie, hangard, 36 m2 
Placide Pharisa, feu Nicolas

Art. 690, N° 4, Vers la Scie, No 164, scierie, 126 m2 
Placide Pharisa + La commune


Folio N° 13

Art. 696, N° 20, La Leyteborcard, bois, 49’680 m2 
Placide Pharisa fils de Nicolas  (les 8/12)

Art. 672, N° 57, Les Gottes d’Amont, pré, 2070 m2 
Mariette Pharisa, femme de Placide

Folio N° 16

Art. 660, N° 9,   Les Chaux, pré alpestre, 10’998 m2 
Placide, Joseph et Jacques Pharisa

Art. 661, N° 15, Les Chaux, pré alpestre, 22’500 m2 
comme ci-dessus, fils de Jean Nicolas
 


Taxes d’exemption du service militaire
loi du 26.06.1878

Registre de 55 cm x 40 cm.
Il renferme 56 noms au total , soit :
14 Caille, 13 Jaquet, 11 Sudan, 7 Magnin, 4 Pharisa, 1 Grandjean,
1 Geinoz, 1 Romanens, 1 Morand, 1 Bussey, 1 Beaud et 1 Dessingy.

   No 25  Jean Charles Pharisa  (?), fils de Jean Nicolas, domestique, né en 1859.  -  taxe payée pour 1879 : Fr. 6.-

   No 45  Jean Charles Pharisa (?),  fils de Jean Nicolas, agriculteur, né en 1859,  apte au service militaire en 1882, domicilié dans le Jura bernois.

   No 36  Léon François Pharisa,      fils de Jean Jacques, commis, né en 1862, domicilié à Paris.-  taxe payée pour 1882 :  -.--

   No 61  Jean Joseph Constant Pharisa, fils de Claude François, agriculteur, né en 1864, taxes payées en 1884, 85, 86, 87 et 88 : Fr. 6.- par année).
 


Deux registres civiques de 1889 à 1970
Un registre des bourgeois de 1867 à 1914
Deux registres des habitants de 1811 à 1970

 

Deux registres matricules de l’école d’Estavannens, de 1893 à 1941


   Ces registres contiennent toutes les notes scolaires de 349 élèves.
   Le premier cité est Joseph Jaquet, fils de Louis, né le 17 avril 1887.
   La dernière citée est Marguerite Magnin, fille d’Alfred, née le 2 novembre 1934

Ont fréquenté l’Ecole régionale de Gruyères :

   Georges Jaquet, fils de Louis, né le 24 décembre 1911
   Jules Magnin, fils d’Alexandre, né le 24 juin 1912
   Joseph Jaquet, fils de Charles, né le 15 ocobre 1924
   Irénée Pharisa, fils de Jean, né le 18 juillet 1915
  
Joseph Jaquet, fils d’Eugène, né le 22 décembre 1915
   Firmin Jaquet, fils d’Alfred, né le 12 août 1916

Ont fréquenté l’Ecole secondaire de Bulle :

   Joseph Jaquet, fils d’Amédée, né le 10 juillet 1893
   Jean-Marie Jaquet, fils de Démétri, né le 2 janvier 1920
   Jean Sudan, fils d’Alexandre, né le 3 février 1924
   Gilbert Jaquet, fils de Casimir, né le 28 novembre 1927
   Bernard Jaquet, fils d’Irénée, né le 29 novembre 1929
   Paul Jaquet, fils de Démétri, né le 17 juin 1932

Ont fréquenté le collège :

   Emile Pharisa, fils de Léon, né le 11 mars 1908
   Etienne Jaquet, fils d’Aloys, né le 4 décembre 1908
   Edmond Caille, fils de Jean, né le 24 mai 1911
   Maurice Sudan, fils de Léon, né le 16 septembre 1923

 

 

 

Etat du bétail de quelques éleveurs (vaches)

du 1837 à 1870

Pour voir et pour imprimer le fichier au format PDF, cliquer sur le petit armailli
(3 pages)

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Caisse d’épargne d’Estavannens fondée le 6 janvier 1873

35 déposants l’ont utilisée durant 18 ans. La caisse a été supprimée en 1890

Le caissier-comptable a été Jean Joseph Jovita Pharisa (1824-1896), fils de Jean Nicolas.
Chaque dépôt était fixé à un minimum de fr. 1.- et le même déposant ne pouvait avoir plus de fr. 2’000.- sur son compte. L’intérêt était fixé à 4 1/2 %
.

Irénée Pharisa (1868), fils de Joseph, âgé de 5 ans
20.00   déposés en 1873
05.00   déposés en 1874, 1876, 1877, 1878 et 1880
04.83   intérêts pour 8 ans
29.83   remboursés le 31 octobre 1880

Elise Pharisa (1866), fille de Joseph, âgée de 7 ans
10.00   déposés en 1873
07.00   déposés en 1874, 1875, 1877
03.30   intérêts pour 8 ans
20.30   remboursés en 14 août 1880

Madeleine Pharisa (1864), fille de Joseph, âgée de 9 ans
20.00   déposés en 1873
02.00   déposés en 1874 et 1880
06.21   intérêts pour 8 ans
28.21   remboursés le 31 octobre 1880

Marie Pharisa (1862) fille de Joseph, âgée de 11 ans
10.00   déposés en 1873
08.00   déposés en 1874, 1876, 1877 et 1879
03.92   intérêts pour 8 ans
21.92   remboursés le 14 août 1880

Léon Pharisa (1862), fils de Jean Jacques, âgé de 11 ans
005.00   déposés en 1873
060.00   déposés en 1874 et 1875
040.00   déposés en  1876
026.00   déposés en 1877, 1878, 1882, 1883, 1884 et 1885
050.69   intérêts pour 13 ans
015.00   prélevé le 15 mars 1881
166.60   remboursés à fin 1885

Marie Emélie Pharisa (1866), épouse de Charles Rodolphe
100.00   déposés en 1873
028.00   déposés en 1874, 1875, 1876, 1877
016.63   intérêts pour 5 ans
144.63   remboursés le 10 février 1877

Joseph Pharisa (1824), fils de Jean Nicolas, caissier de la caisse d’épargne
142.00   déposés et retirés en 1875

Louis Gérard, l’historien d’Estavannens, dont il est abondamment question sur ce site


500.00   déposée en 1881
400.00   déposés en 1882, 1883, 1884 et 1885
049.58   intérêts pour 5 ans
900.00   retirés en 1881, 1882, 1884 et 1885
049.58   retirés les intérêts

Sur ces 35 déposants, 4 avaient un avoir en compte de fr. 1.-   2 avaient un avoir inférieur à fr. 10.-  Voici les comptes les plus importants :

- Les frères Sudan : avoir moyen de fr. 1’382.-
- Elise Caille, fille de Jean : fr. 1’254.-
- Cyprien Caille, fils de Jean : fr. 200.-
- Pauline Raboud, feu Joseph : fr. 194.-
- Florentine Caille, fille de Jean : fr. 125.-
- Marie Jaquet, fille de Cyprien : fr. 106.-
- Agathe Dessingy feu André : fr. 106.-
- Marie Fontaine fille de Christophe : fr. 100.-
- Bourse des pauvres, commune d’Estavannens : fr. 100.-


Notice historique de la paroisse de Villars-sur-Glâne
par Victor Buchs

    .... En juin 1914, le conseil d’Etat in corpore visita les emplacements envisagés pour la construction de la nouvelle église et s’arrêta définitivement sur celui choisi par le conseil paroissial qui avait ainsi gain de cause. Dès lors,  la commission de bâtisse pouvait aller de l’avant et, voilà qu’en ce fameux 1er août, la guerre éclata et remit tout en question. Fallait-il mettre, malgré tout, la construction en chantier ou attendre la fin des hostilités, puisqu’on prétendait généralement que la guerre serait de courte durée ?
    Après bien des hésitations, l’opinion de commencer les travaux prévalut, et ce fut une heureuse inspiration, car si on avait attendu la fin de la guerre, qui dura plus de quatre ans, la hausse du prix des matériaux et de la main-d’oeuvre eût plus que doublé la dépense et la construction n’aurait plus été possible, parce que son coût eût dépassé les possibilités financières de la paroisse.
    On se mit donc à l’oeuvre. Ce n’est pas en vain que la commission avait compté sur la bonne volonté de notre brave population. Les campagnards qui avaient des attelages firent gratuiitement presque tous les charrois et nombre de paroissiens offrirent leurs services pour d’autres prestations bénévoles.
    Les travaux de maçonnerie furent adjugés à Joseph Clerc, entrepreneur à Villars, la charpente à Joseph Bodevin à Fribourg,
la menuiserie à Joseph Pharisa à Estavannens qui exécuta de main de maître les bancs, la tribune et surtout les remarquables colonnes torses qui la soutiennent. ...

... Sur les plans et dessins de l’architecte Frédéric Broillet, on confia l’exécution des deux autels latéraux à Joseph Pharisa, menuisier à Estavannens, dont le travail fait lors de la construction de l’église, avait donné toute satisfaction. La consécration des deux autels eut lieu le 29 juin 1919.
 

 

 

 

 

 

Comptes de la commune d’Estavannens
Comptes des écoles et comptes des pauvres

Ecritures intéressantes des années 1870 à 1874                                               

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4 pages

 

 

 

 

 

Comptes de la commune d’Estavannens
Comptes des écoles et comptes des pauvres

Ecritures intéressantes des années 1875 à 1899                                              

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9 pages

 

 

 

 

 

Comptes de la commune d’Estavannens
Comptes des écoles et comptes des pauvres

Ecritures intéressantes des années 1900 à 1930

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13 pages

 

 

 

 

 

Comptes de la commune d’Estavannens
Comptes des écoles et comptes des pauvres

Ecritures intéressantes des années 1931 à 1960  

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16 pages

 

 

 

 

 

Comptes de la commune d’Estavannens
Comptes des écoles et comptes des pauvres

Ecritures intéressantes des années 1961 à 1976  

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10 pages

 

 

 

 

Extraits de divers documents sur parchemins
et sur de très vieux papiers,
contenus dans une caisse métallique

Il y a 40 documents sur parchemin, dont 7 sont en piteux état, eu égard aux dégats causés par les souris. Sur d’autres, l’écriture a été altérée par le poids des âges. Il y a également 4 registres sur du vieux papier et faisant état de difficultés de certains citoyens face à la commune : des commérages sans intérêt pour l’histoire. Tous les autres documents sur papier ont été photocopiés et rangés dans un classeur de 301 pages. Ils sont bien sûr à votre disposition si vous manifestez votre intérêt pour ces vieilles pièces d’archives...

Une liste (non complète) de ces divers documents a été dressée en 1879 par Louis Gérard, l’historien du village. Vous pouvez trouver cette liste de 5 pages sous la rubrique Archives / paroissiales / cliquer sur le chat.

L’orthographe des textes qui suivent a été respecté.

Supplique de citoyens d’Estavannens

Ce document n’est pas daté mais on peut le placer quelques années avant 1670, année du décès de Jaques et Catherine Farisa.
...aux “Hauts Puissants et Souverains Seigneurs”. Nous vous demandons de revenir sur Votre sentence au sujet de Jaques Farisa, concernant la “prise allimentaire” de Catherine Farisa, sa soeur...
... mais comme vos Excellences toujours très Equitables n’ont jamais précipité l’execution d’aucune sentence baillive contre partie absente sans préalablement l’ouir en ses raisons, les communiers se sentant privés notablement, supplient très humblement vos Excellences vouloir reprendre begninement et gratieusement les mesmes faicts et considerer que le Corps de communauté  selon la loi ne peut être capable d’aucune succession légitime ou obligation d’entretien. C’est aux parents les plus proches, soit Jaques Farisa, son frère, de subvenir...

Ordre de la Chancellerie de Fribourg
(certains “s” sont typographiés “f”)

Le Seigneur Baillif de Gruÿère au gouverneur d’Estavanens, salut !

En vigueur des ordres émmanés de Leurs Excelences nos fouverains Seigneurs du fuprême fenat, en date du 23 courant, il eft ordonné à chaque Commune de donner  un Etat fpecifique de tous les mendiants des deux fexes, qu’elle a dans fon village & paroiffe par leur nom de Batême, de Famille, du lieu de leur origine, de leur age, de leur profeffion, du temps qu’ils habitent dans le village ou paroiffe & s’ils font impotents ou en état de travailler, le tout fuivant le model çy joint fans en ommettre aucun de ceux qui vont actuellement à l’aumone & des étrangers habitants foit qu’il mandient ou non, fous peine à chaque Commune d’être refponfable de la fidélité de l’indication & d’avoir à la Charge ceux qui par ce defaut ne fe trouveront point indiqués, bien entendu que les enfans du païs & sujets, qui ne font pas dans l’indifpenfable neceffité d’aller mandier leur pain ne doivent être compris dans cette lifte, laqu’elle se remettra fans delais aux trés honnorés Seingeurs Bannerets par les Communes des anciennes terres & par celles des Baillages à Leurs Seigneurs Baillifs. Donné le 28 mars 1747.

De plus vous fait favoir que LL EE defendent à tous les musquetaires du tirage au blanc de fe fervir de mêche, ny de detente double pour ce fait, fous paine de perdre leurs coups et d’être chattiés de 12 florins bons par chaque contravention. Fi toutefois on à quelque doute furquelqu’un des points de fet ordre, on pourra nous en venir demander explication ou ulterieurement éclairfies le tout qu’on fera publié et renouvellé d’ores en avant chaque lundi de Paque, et pour le  ... au premier jour convenable en attendant l’expedition des coppies dans leur entier. Donné ce jour, ... avril 1747 et expedie d’ordre par le foufsigné. Il est encore defendu d’acheter de la poudre hors du canton fous paine d’être chattié.     

                                                                                                     Gachet Secretaire ballival

L’advoyer Petit et Grand Conseil de la Republic de Frybourg

     Comme il n’est pas moins l’interet public d’attirer dans nos Etats des etrangers, qui par leurs biens ou leur industrie, peuvent y estre utiles, que d’en eloigner ceux, qu’ils y sont, ou qu’ils peuvent devenir à charge Nous avons pour remplir tant a l’un qu’a l’autre, trouvé necefsaire d’etablir un reglement, qui prescrive des bornes convenables aux tolérations des Etrangers, Entre lesquels les articles suivants doivent estre soigneusement observés par tous les Corps de Commune et Bourgeoisie de notre Souveraineté.
     Touchant les naturalisations. Nous voulons, qu’il soit deffendu à toutes Bourgeoisies et Communes de recevoir aucun etranger soit pour Bourgeois, Communier ou habitant perpetuel, quîl ne soit prealablement muni, d’une patente de naturalisation de notre part, pour l’obtention de laquelle il sera tenu nous produire des attestations autantiques non seulement du lieu de sa naifsance, et de la regularité de sa conduite, mais encore de la suffifsance de ses facultés, ou de l’art de metier qu’il exerce, et afin que tels Etrangers, qui demandent à estre admis au nombre de nos suiets (entendre sujets) naturels, n’abusent pas de nos concefsions, pour courir nos pays sans demeure et sans Etablissements fixes, nous n’en naturaliserons désormais aucun, qu’il ne nous aye fait conster (constater) qu’au cas qu’il obtiene la faveur demandée, il sera reçut Bourgois, Communier ou habitant d’une ville ou communauté de notre canton, et qu’il y fixera son domicile.
     Il est donc ordonné, que tous etrangers qui voudront se faire naturaliser commencent par chercher une Bourgeoisie ou Commune, qui veullie les recevoir au cas que nous les admettrons au nombre de nos suiets, et qu’il se munifsent d’une déclaration autantique d’icelle (de celle-ci), comme quoy apres la naturalisation impetrée, ils y seront reçus pour Bourgeois, Communier ou habitant sans que ditte declaration puifse estre tirées à conséquence, n’y estre d’aucun effet, si la dite naturalisation n’est pas octroyée. Au reste, nous excluons deia (déjà) par avance de cecy tous deseteur etranger, de quelle nation qu’ils soient auxquels nous d’acorderons iamais d’audience à cet egard.
     Touchant les tolérations. Les tolérations n’etant que des simples permifsions a des etranger d’habiter rière nos Etats, il serait à craindre, que tot ou tard, eux ou leur posterité, ne devifsent à charge au lieu, ou ils auraitent estés reçuts habitants. C’est pourquoy pour y prevenir, nous voulons qu’il soit generalement deffendu, de tolerer ou recevoir pour habitants des etrangers, qui seront mariés ou chargés de femmes ou enfants, par ainsi, ne doit estre permis à aucune Commune de reçevoir des habitants etrangers, qu’il ne soient libres et non mariés, n’y de les souffrir rière elle, s’il venaient à y prendre femme, soit du lieu ou etrangere, d’ufsent par décadence de leurs affaires et leur pauvreté devenir onéreux au public, on les obligera mechament de quitter le lieu avec femmes et bagages ainsi qu’il a deia esté ordonné le 10 de julliet 1732. De tout ceque devant vous en aviserez les Corps de Commune de votre refsort et invigilerez à ce qu’il soit ponctuellement observé et executé. A Dieu. (adieu). Donné en Grand Conseil le 13ème février 1753.           Dupraz, secrétaire ballival substitué. 

Surpopulation étrangère

L’avoyer & Conseil de la ville & Republique de Frybourg. Nous ayant été representé l’exefsive quantité d’etrangers, qui se seraient introduits dans nôtre Capitale dont beaucoup se trouvent à charge au publique acause de leur pauvreté et nombreuses familles, avons pour Nôtre accoutumée Paternels inclination au bien être de nos chers suiets, trouvé necefsaire de faire vider notre Capitale de cette onnereuse quantité de personnes dicy a la fin du mois de May prochain, et nos soins ne se bornant point a cette Capitale tant seulement, mais etant inclinés au salutaire but que nos chers sujets les forains ne se trouvent point molestés par quelques des dits etrangers qui chercherons peut être  afsyle chez eux. Nous voulons les ...  pour qu’en cas, que quelqu’un  des dits etrangers expulsés cherchafsent à s’etablir dans quelques endroits de Notre Souveraineté, ils soient prévennus par les presentes à ne point surcharger ceque servira davis paternel a vu chacun. A Dieu  (adieu). Donné ce 6ème avril 1758 ainsi expedié d’ordre par le soufsigné.                            Dupraz   Secrétaire baillival

Demande à être reçu comme habitant à Estavannens
(document non daté)

Très honnorable Commune d’Estavanens. Comme Pierre Joseph Pelissier a la permifsion du très honnoré Seigneur Ballif de Gruÿere de travailler de son metier de recolteur de poix, de cordonnier et d’ecofaix dans son baillage, le dit Pelissier prend la liberté de vous prier tant en general comme en particulier de le recevoir habitant (entendre : non communier) dans votre Commune avec sa famille. Le dit Pelissier vous promet de paÿer le droit d’habitation que vous avez et de faire les journées communales comme les communiers. Il vous offre à toutes les maisons la poix dont vous avez besoin dans toutes vos familles pendant qu’il habitera chez vous. Il a trois enfants. Si vous en avez besoin pour garder vos bêtes, il vous offre ces services. Le dit Pelissier vous promet de ne retirer personne ou il demeurera (entendre : prendre la place de quelqu’un dans une maison), de n’estre à charge de personne. Ses enfants ne feront aucun degats a vos arbres. Le dit Pelissier se recommande très humblement a l’honnorable commune de le recevoir habitant en vous promettant que s’il a quelleque plainte contre luy et sa famille, il vous promet de sortir de chez vous a vos ordres.

Et dire que 250 ans plus tard, on parle très sérieusement de la libre
circulation des biens et des personnes dans toute l’Union européenne...

Interdiction de récolter les noisettes avant le 7 septembre

L’advoyer Petit et Grand Conseil de la ville Republique de Frybourg, à vous chaque Commune. Les maux que ne produifsent que trop frequement les noisettes que, surtout les jeunes gens ont coutume de ramafser avant leur maturité, nous obligent de faire renouveler nos mandats à ce sujet presedement emmanés, à ces causes vous ordonnons de nouveau de faire publier les presentes pour qu’un chacun de votre district aye soint de ne point contrevenir à ses ordres et de retenir les enfans de la conduite desqu’els les Pères et mères seront responsable à ce égard à ce qu’il n’en soit point cueilli avant le 7ème septembre prochain, sur le bamps (entendre : amende) de 10 florins bons, ordonnonts d’invigiler tres exactement, à ce que tous contrevenants à Nos présents ordres soient decouvert, vous enjoignont très serieusement de les indiquer très exactement ou convient. A Dieu ce 11ème aout 1758.                                                                                                                                                                                                                             Dupraz Secrétaire Baillival

Circulation des pièces d’or, d’argent et d’autres monnaies de l’époque
L’advoyer et Conseil de la République de Frybourg, le 2 avril 1756.

     Le Louable Etat de Zurich nous a fait part d’un nouveau Reglement au sujet de la valeur des pièces d’or et d’argent et monnaies cy apres specifiées, qu’il vient de faire comme sensuit :
     Premierement : Il est defendus sous l’amende de cent écus blancs de debiter, porter, changer ou recevoir dans la souverainete de l’Etat, de la monnaie d’Empire de quelque espece que ce puisse  être.
     Deuxiement : Les espèces cy apres sont specifiées sur le pied suivant et ne devront être debitées, changées ni recues sous l’amende cy dessous de cent écus blancs et sous peine de la confiscation des dites especes, qu’a la taxe que le dit Louable Etat en à fait, à scavoir (à savoir) :
     Les “Louis d’or neufs” et les “Charles d’or ” à 9 florins et 30 creutzer.Les “pièces d’or, au Coin des Comtes de Montfort et de Hohenzollern” ÿ sont absoluments defendues. Les “Louis d’or au soleil” à 9 florins et 20 creutzer. Les “Louis d’or vieux” et les “pistoles d’Espagne” à 7 florins et 30 creutzer. Les “Ducats du poids d’une demi pistole” à 4 florins et 10 creutzer. Les “Mirlitons” à 7 florins et 20 creutzer. Les “gros écus neufs” à 2 florins et 17 creutzer et demi. Les “Louis blancs” à 2 florins et 8 creutzer. Les “écus blancs en espèces” à 2 florins. 
     Laquelle défense et evaluation nous specifions par les presentes afin qu’un chacun se puisse precautionner et eviter la precedente amende. En consequence, ordonnons que pour la conduite d’un chacun soit publié en chaire. A Dieu donné ce 2 avril 1756. Ainsi expedié d’ordre par le soussigné : Dupraz Secretaire baillival.

Alimentation en eau de particuliers

Le 30ème septembre 1760, jour de dimanche, l’honnorable commune de Etavannens afsemblee comme a l’ordinaire au sortir de la Messe de paroisse par Claude François Farisa (60 ans) gouverneur de la dite Commune 1), qui a proposé à l’honnorable commune que les honnete Jean François Magnin et Jean François Caille et consorts particulierement  peroit l’honnorable commune de leur permettre de prendre grace de l’eau dans le bornÿ (borni = mot patois utilisé actuellement pour qualifier un drain en sapin pour la canalisation des fontaines) qui existe du cote du vent (au sud) de la maison de Jacque de Seinsy pour la conduire la dite eau par des tuyaux dans l’endroit proche de la delaise (barrière)  de la fin. De plus, le dit particulier ont demandé, par la meme grace que quelques vieux tuyaux ou soit bornÿ pour conduire l’eau dans le dit endroit. Sous consequence apres la consulte accoutumée l’on passe en connaifsance par la pluralité des voix ne leur laisse percevoir les vieux tuyaux qui n’etoit plus d’usage pour la commune leur laissant mettre l’eau dans le dit endroit a leur frais et sans que par la suitte la commune puise etre a charge ni directement ni indirectement pour fornir le bois pour conduire la dite eau  non plus que puce faire feaute d’eau dans le bornÿ ou soit qui existe actuellement de ce sign... pour coroboration et pour que par la suitte du temps il ne se forme aucune contrariete ni chicane entre la commune et les dit particulier.

Inssi et Jean François Caille
Inssi et Jean François Magnin

1)   Claude François Farisa est décédé le 22 octobre 1780
       à l’âge de 80 ans.

Education de la jeunesse, école et cathéchisme
L’advoyer petit et grand conseil de la ville et Republique de Frybourg.

     L’éducation de la jeunesse etant un des premiers devoirs de notre sainte religion et le fondement du bonneur d’un Etat, elle merite bien que nous y portions tous nos soins paternels. C’est à ces causes que nous voulons correpondre au zèle pastoral de notre Reverendissime Evêque et afin que les ordres qu’il donnera a cet effet à tous les reverends curés et vicaires soient d’autant mieux observés, ordonnons à nos chers Bannerets, Baillifs, officiers, curés et gouverneurs d’y porter tous leurs soins et vigilance et surtout de ne point permettre qu’on se relache en la moindre chose des points suivants.

     PRIMO. Voulons que dans tous les endroits ou il n’y a encore point de maitre d’école, on aye soin de se pourvoir pour cela de gens de bonne fame et conduite, lesquels devront autant que d’être nommés, se presenter par devant les examinateurs, qui seront etablis par le Reverendissime Evêque et ne pourront être agrées pour maitre d’école sans produire une attestation des examinateurs comme quoy ils auront êtés trouvés capables.
     SECUNDO. Excluons de ce service pour l’advenir tous les deserteurs a l’exeption de ceux qui auront obtenu de nous une patente de tolleration dans notre païs et nadmettrons les convertis qu’au cas qu’ils apportent une permission expresse du conseil privé apres qu’ils auront êstés examinés à la cour Episcopale..
     TERTIO. Tous les maitres d’école seront tenus d’accompagner assiduement les enfans aux cathechismes, de chattier avec discretion ceux qui se seront absentés sans cause legitime et en cas de recidive de les rapporter à nos Baillifs dans les nouvelles terres et à nos cher Bannerets ou inspecteurs des paroisses dans les anciennes terres, pour leurs imposer un plus rigoureux chattiment, de mesme qu’aux Peres, Meres et maitres qui n’envoyeront pas diligemment leurs enfans et domestiques aux cathechismes.
     QUARTO. D’autant qu’a notre requisition le Reverendissime Evêque êstablira pour chaque paroisse deux ou trois reverends curés ou vicaires, pour faire aux Quatre temps de l’année une examination exacte des maitres d’école et des enfans. Ordonnons à nos Ballifs qui ne pourront eux mêmes de substituer  ausoy dans chaque paroisse deux ou trois hommes de probité et capacité suffisente, lesquels en qualité de sous inspecteurs devront assister aux examinateurs, pour s’informer coniunctement (conjointement) avec les reverends examinateurs des moeurs et de la conduite des maitres d’école, si les enfans sont assidus aux écoles et aux cathechismes et s’ils profitent dans l’un et dans l’autre des exercices et au cas qu’ils trouvent des defauts considerables les reverends examinateurs rapporteront ce qui peut regarder l’instruction spirituelle  au Reverendissime Evêque, et les inscpecteurs à nos chers Bannerets ou Baillifs ce qui concerne  la conduite des maitres d’école et la negligence ou desobeissance des enfans, afin que les proposés puissent remedier ou les rapporter à notre conseil privé pour y pourvoir par des moyens eficaces.
     QUINTO. La même chose s’observera dans nos anciennes terres par les inspecteurs qui etabliront ausoy  des substitués sous l’agrement de nos chers Bannerets ce que pour la cognaissance d’un chacun devra estre publié en chaire.

A Dieu donné, ce 24 janvier 1749.   La Chancellerie de Frybourg

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