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Registre de 55 cm x 40 cm. No 25 Jean Charles Pharisa (?), fils de Jean Nicolas, domestique, né en 1859. - taxe payée pour 1879 : Fr. 6.- |
Deux registres matricules de l’école d’Estavannens, de 1893 à 1941
Ont fréquenté l’Ecole régionale de Gruyères : Georges Jaquet, fils de Louis, né le 24 décembre 1911 Ont fréquenté l’Ecole secondaire de Bulle : Joseph Jaquet, fils d’Amédée, né le 10 juillet 1893 Ont fréquenté le collège : Emile Pharisa, fils de Léon, né le 11 mars 1908 |
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Caisse d’épargne d’Estavannens fondée le 6 janvier 1873 35 déposants l’ont utilisée durant 18 ans. La caisse a été supprimée en 1890 Le caissier-comptable a été Jean Joseph Jovita Pharisa (1824-1896), fils de Jean Nicolas. Irénée Pharisa (1868), fils de Joseph, âgé de 5 ans Elise Pharisa (1866), fille de Joseph, âgée de 7 ans Madeleine Pharisa (1864), fille de Joseph, âgée de 9 ans Marie Pharisa (1862) fille de Joseph, âgée de 11 ans Léon Pharisa (1862), fils de Jean Jacques, âgé de 11 ans Marie Emélie Pharisa (1866), épouse de Charles Rodolphe Joseph Pharisa (1824), fils de Jean Nicolas, caissier de la caisse d’épargne Louis Gérard, l’historien d’Estavannens, dont il est abondamment question sur ce site
Sur ces 35 déposants, 4 avaient un avoir en compte de fr. 1.- 2 avaient un avoir inférieur à fr. 10.- Voici les comptes les plus importants : - Les frères Sudan : avoir moyen de fr. 1’382.- |
.... En juin 1914, le conseil d’Etat in corpore visita les emplacements envisagés pour la construction de la nouvelle église et s’arrêta définitivement sur celui choisi par le conseil paroissial qui avait ainsi gain de cause. Dès lors, la commission de bâtisse pouvait aller de l’avant et, voilà qu’en ce fameux 1er août, la guerre éclata et remit tout en question. Fallait-il mettre, malgré tout, la construction en chantier ou attendre la fin des hostilités, puisqu’on prétendait généralement que la guerre serait de courte durée ? ... Sur les plans et dessins de l’architecte Frédéric Broillet, on confia l’exécution des deux autels latéraux à Joseph Pharisa, menuisier à Estavannens, dont le travail fait lors de la construction de l’église, avait donné toute satisfaction. La consécration des deux autels eut lieu le 29 juin 1919. |
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Extraits de divers documents sur parchemins Il y a 40 documents sur parchemin, dont 7 sont en piteux état, eu égard aux dégats causés par les souris. Sur d’autres, l’écriture a été altérée par le poids des âges. Il y a également 4 registres sur du vieux papier et faisant état de difficultés de certains citoyens face à la commune : des commérages sans intérêt pour l’histoire. Tous les autres documents sur papier ont été photocopiés et rangés dans un classeur de 301 pages. Ils sont bien sûr à votre disposition si vous manifestez votre intérêt pour ces vieilles pièces d’archives... Une liste (non complète) de ces divers documents a été dressée en 1879 par Louis Gérard, l’historien du village. Vous pouvez trouver cette liste de 5 pages sous la rubrique Archives / paroissiales / cliquer sur le chat. L’orthographe des textes qui suivent a été respecté. Supplique de citoyens d’Estavannens Ce document n’est pas daté mais on peut le placer quelques années avant 1670, année du décès de Jaques et Catherine Farisa. Ordre de la Chancellerie de Fribourg Le Seigneur Baillif de Gruÿère au gouverneur d’Estavanens, salut ! En vigueur des ordres émmanés de Leurs Excelences nos fouverains Seigneurs du fuprême fenat, en date du 23 courant, il eft ordonné à chaque Commune de donner un Etat fpecifique de tous les mendiants des deux fexes, qu’elle a dans fon village & paroiffe par leur nom de Batême, de Famille, du lieu de leur origine, de leur age, de leur profeffion, du temps qu’ils habitent dans le village ou paroiffe & s’ils font impotents ou en état de travailler, le tout fuivant le model çy joint fans en ommettre aucun de ceux qui vont actuellement à l’aumone & des étrangers habitants foit qu’il mandient ou non, fous peine à chaque Commune d’être refponfable de la fidélité de l’indication & d’avoir à la Charge ceux qui par ce defaut ne fe trouveront point indiqués, bien entendu que les enfans du païs & sujets, qui ne font pas dans l’indifpenfable neceffité d’aller mandier leur pain ne doivent être compris dans cette lifte, laqu’elle se remettra fans delais aux trés honnorés Seingeurs Bannerets par les Communes des anciennes terres & par celles des Baillages à Leurs Seigneurs Baillifs. Donné le 28 mars 1747. De plus vous fait favoir que LL EE defendent à tous les musquetaires du tirage au blanc de fe fervir de mêche, ny de detente double pour ce fait, fous paine de perdre leurs coups et d’être chattiés de 12 florins bons par chaque contravention. Fi toutefois on à quelque doute furquelqu’un des points de fet ordre, on pourra nous en venir demander explication ou ulterieurement éclairfies le tout qu’on fera publié et renouvellé d’ores en avant chaque lundi de Paque, et pour le ... au premier jour convenable en attendant l’expedition des coppies dans leur entier. Donné ce jour, ... avril 1747 et expedie d’ordre par le foufsigné. Il est encore defendu d’acheter de la poudre hors du canton fous paine d’être chattié. Gachet Secretaire ballival L’advoyer Petit et Grand Conseil de la Republic de Frybourg Comme il n’est pas moins l’interet public d’attirer dans nos Etats des etrangers, qui par leurs biens ou leur industrie, peuvent y estre utiles, que d’en eloigner ceux, qu’ils y sont, ou qu’ils peuvent devenir à charge Nous avons pour remplir tant a l’un qu’a l’autre, trouvé necefsaire d’etablir un reglement, qui prescrive des bornes convenables aux tolérations des Etrangers, Entre lesquels les articles suivants doivent estre soigneusement observés par tous les Corps de Commune et Bourgeoisie de notre Souveraineté. Surpopulation étrangère L’avoyer & Conseil de la ville & Republique de Frybourg. Nous ayant été representé l’exefsive quantité d’etrangers, qui se seraient introduits dans nôtre Capitale dont beaucoup se trouvent à charge au publique acause de leur pauvreté et nombreuses familles, avons pour Nôtre accoutumée Paternels inclination au bien être de nos chers suiets, trouvé necefsaire de faire vider notre Capitale de cette onnereuse quantité de personnes dicy a la fin du mois de May prochain, et nos soins ne se bornant point a cette Capitale tant seulement, mais etant inclinés au salutaire but que nos chers sujets les forains ne se trouvent point molestés par quelques des dits etrangers qui chercherons peut être afsyle chez eux. Nous voulons les ... pour qu’en cas, que quelqu’un des dits etrangers expulsés cherchafsent à s’etablir dans quelques endroits de Notre Souveraineté, ils soient prévennus par les presentes à ne point surcharger ceque servira davis paternel a vu chacun. A Dieu (adieu). Donné ce 6ème avril 1758 ainsi expedié d’ordre par le soufsigné. Dupraz Secrétaire baillival Demande à être reçu comme habitant à Estavannens Très honnorable Commune d’Estavanens. Comme Pierre Joseph Pelissier a la permifsion du très honnoré Seigneur Ballif de Gruÿere de travailler de son metier de recolteur de poix, de cordonnier et d’ecofaix dans son baillage, le dit Pelissier prend la liberté de vous prier tant en general comme en particulier de le recevoir habitant (entendre : non communier) dans votre Commune avec sa famille. Le dit Pelissier vous promet de paÿer le droit d’habitation que vous avez et de faire les journées communales comme les communiers. Il vous offre à toutes les maisons la poix dont vous avez besoin dans toutes vos familles pendant qu’il habitera chez vous. Il a trois enfants. Si vous en avez besoin pour garder vos bêtes, il vous offre ces services. Le dit Pelissier vous promet de ne retirer personne ou il demeurera (entendre : prendre la place de quelqu’un dans une maison), de n’estre à charge de personne. Ses enfants ne feront aucun degats a vos arbres. Le dit Pelissier se recommande très humblement a l’honnorable commune de le recevoir habitant en vous promettant que s’il a quelleque plainte contre luy et sa famille, il vous promet de sortir de chez vous a vos ordres. Et dire que 250 ans plus tard, on parle très sérieusement de la libre Interdiction de récolter les noisettes avant le 7 septembre L’advoyer Petit et Grand Conseil de la ville Republique de Frybourg, à vous chaque Commune. Les maux que ne produifsent que trop frequement les noisettes que, surtout les jeunes gens ont coutume de ramafser avant leur maturité, nous obligent de faire renouveler nos mandats à ce sujet presedement emmanés, à ces causes vous ordonnons de nouveau de faire publier les presentes pour qu’un chacun de votre district aye soint de ne point contrevenir à ses ordres et de retenir les enfans de la conduite desqu’els les Pères et mères seront responsable à ce égard à ce qu’il n’en soit point cueilli avant le 7ème septembre prochain, sur le bamps (entendre : amende) de 10 florins bons, ordonnonts d’invigiler tres exactement, à ce que tous contrevenants à Nos présents ordres soient decouvert, vous enjoignont très serieusement de les indiquer très exactement ou convient. A Dieu ce 11ème aout 1758. Dupraz Secrétaire Baillival Circulation des pièces d’or, d’argent et d’autres monnaies de l’époque Le Louable Etat de Zurich nous a fait part d’un nouveau Reglement au sujet de la valeur des pièces d’or et d’argent et monnaies cy apres specifiées, qu’il vient de faire comme sensuit : Alimentation en eau de particuliers Le 30ème septembre 1760, jour de dimanche, l’honnorable commune de Etavannens afsemblee comme a l’ordinaire au sortir de la Messe de paroisse par Claude François Farisa (60 ans) gouverneur de la dite Commune 1), qui a proposé à l’honnorable commune que les honnete Jean François Magnin et Jean François Caille et consorts particulierement peroit l’honnorable commune de leur permettre de prendre grace de l’eau dans le bornÿ (borni = mot patois utilisé actuellement pour qualifier un drain en sapin pour la canalisation des fontaines) qui existe du cote du vent (au sud) de la maison de Jacque de Seinsy pour la conduire la dite eau par des tuyaux dans l’endroit proche de la delaise (barrière) de la fin. De plus, le dit particulier ont demandé, par la meme grace que quelques vieux tuyaux ou soit bornÿ pour conduire l’eau dans le dit endroit. Sous consequence apres la consulte accoutumée l’on passe en connaifsance par la pluralité des voix ne leur laisse percevoir les vieux tuyaux qui n’etoit plus d’usage pour la commune leur laissant mettre l’eau dans le dit endroit a leur frais et sans que par la suitte la commune puise etre a charge ni directement ni indirectement pour fornir le bois pour conduire la dite eau non plus que puce faire feaute d’eau dans le bornÿ ou soit qui existe actuellement de ce sign... pour coroboration et pour que par la suitte du temps il ne se forme aucune contrariete ni chicane entre la commune et les dit particulier. Inssi et Jean François Caille 1) Claude François Farisa est décédé le 22 octobre 1780 Education de la jeunesse, école et cathéchisme L’éducation de la jeunesse etant un des premiers devoirs de notre sainte religion et le fondement du bonneur d’un Etat, elle merite bien que nous y portions tous nos soins paternels. C’est à ces causes que nous voulons correpondre au zèle pastoral de notre Reverendissime Evêque et afin que les ordres qu’il donnera a cet effet à tous les reverends curés et vicaires soient d’autant mieux observés, ordonnons à nos chers Bannerets, Baillifs, officiers, curés et gouverneurs d’y porter tous leurs soins et vigilance et surtout de ne point permettre qu’on se relache en la moindre chose des points suivants. PRIMO. Voulons que dans tous les endroits ou il n’y a encore point de maitre d’école, on aye soin de se pourvoir pour cela de gens de bonne fame et conduite, lesquels devront autant que d’être nommés, se presenter par devant les examinateurs, qui seront etablis par le Reverendissime Evêque et ne pourront être agrées pour maitre d’école sans produire une attestation des examinateurs comme quoy ils auront êtés trouvés capables. |
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